camphre
Par Geert De Vuyst - Formation en Aromathérapie - Opleidingen aromatherapiegeertdevuyst.fr – geertdevuyst.be © Geert De Vuyst
Contribution reçue
cellule
Par Amandine Cancé - Formatrice en plantes sauvages comestiblessavoirsauvagetouraine.com – instagram.com/SavoirSauvageTouraine Une cellule est l'unité de base structurale et fonctionnelle des organismes vivants. Les cellules animales et végétales présentent plusieurs différences structurelles en raison de leurs adaptations spécifiques aux besoins des organismes auxquels elles appartiennent.
Chez les plantes, les cellules présentent certaines particularités distinctives.
En effet, en plus de la membrane cellulaire, les cellules végétales ont une paroi cellulaire rigide composée de cellulose, qui confère soutien et structure à la cellule. Elles contiennent des chloroplastes permettant d’effectuer la photosynthèse (production de sucre) et 1 grande vacuole remplies de liquide, occupant souvent une grande partie de la cellule végétale. Ce qui jouent un rôle crucial dans le stockage de nutriments et le maintenir de la forme de la cellule.
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Cancé
Contribution reçue
cétone
Une cétone est une molécule dont la fonction caractéristique est un groupe carbonyle, c’est à dire un atome d’oxygène relié par une double liaison à un atome de carbone (C=O). Les molécules cétoniques ont un suffixe en -one. Quant aux propriétés générales, elles ont des actions très ciblées sur les tissus d’origine ectodermiques tels que la peau, le système nerveux central (SNC) ou encore les glandes endocrines et médullosurrénales.
Les cétones sont neurotoxiques et abortives. Les cétones monoterpéniques, telles que la thuyone, la pulégone et la pinocamphone, sont les plus toxiques. Il est important de ne jamais dépasser les doses prescrites et de tenir compte de l'effet cumulatif des dosages.
Les huiles essentielles contenant des cétones sont contre-indiquées pour les femmes enceintes et allaitantes, les enfants de moins de 7 ans, ainsi que pour les personnes épileptiques et asthmatiques.
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chémotype
Par Marie Mori - Docteur en pharmacie aromathérapeute - Dirigeante de l'organisme de formation Qualiopi Adhocpharmawww.maformationscientifique.com – www.maformationaromatherapie.fr Le chémotype correspond à la carte d’identité biochimique de la plante en question, c'est-à-dire la liste des molécules présentent dans l’huile et leur concentration. Deux plantes identiques, appartenant au même genre et à la même espèce, pourront produire des huiles essentielles totalement différentes. Ces différences sont visibles au niveau de la composition biochimique de ces huiles. Aussi si les molécules sont différentes les propriétés sont également différentes. En fonction du climat, de la composition du sol, de l’altitude, de la période de récolte, une plante ne se développera pas de la même manière et ne fabriquera pas les mêmes molécules.
Exemple : on trouve, pour l'huile essentielle du Thym vulgaire (Thymus vulgaris), pas moins de sept chemotypes différents : thymol, carvacrol, linalol, thujanol, alpha-terpinéol, géraniol, cinéole. Chaque chemotype possède des propriétés uniques, mais également des odeurs légèrement différentes.
La notion de chémotype, introduite par Pierre Franchomme vers 1975 a été officialisée dans l’Union européenne en 2006.
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chloroplaste
Par Amandine Cancé - Formatrice en plantes sauvages comestiblessavoirsauvagetouraine.com – instagram.com/SavoirSauvageTouraine Les cellules végétales renferment un organite appelé chloroplaste, résultant de l'endosymbiose d'une cyanobactérie, une bactérie photosynthétique procaryote unicellulaire, au sein d'un hôte eucaryote il y a plus de 1,5 milliard d'années. À la suite de cette évolution endosymbiotique, la plupart des gènes de la cyanobactérie ont été transférés vers le noyau de l'hôte.
Le chloroplaste est donc présent dans les cellules des plantes, mais aussi des algues et chez certaines bactéries. Il renferme un pigment vert appelé la chlorophylle. Ce pigment a une fonction cruciale dans la photosynthèse, car il a un rôle important dans le cycle du carbone, par la transformation du carbone atmosphérique en carbone organique (sucre).
En effet, la photosynthèse est un ensemble de processus biologique convertissant la lumière solaire en glucose. Cette énergie solaire permet la transformation du dioxyde de carbone (CO2) et de l'eau (H2O) en glucose et en oxygène (O2). Ainsi, l'énergie stockée dans le glucose est utilisée pour le métabolisme cellulaire. Les chloroplastes permettent la production de nutriments et d'oxygène à partir de la lumière solaire, du CO2 et de l'eau.
Le chloroplaste est donc une « centrale de Fabrication Énergétique Solaire » qui alimente finalement la vie sur notre planète.
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Cancé
#chloroplaste
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chromatographie
Par Véronique Marché - Olfactothérapeute - Médecinhttps://www.linkedin.com/in/véroni... La chromatographie est une méthode physico-chimique qui sert à séparer les différentes substances présentes dans un mélange. On l’utilisait dès 1903 en chimie botanique pour séparer les pigments des plantes.
Selon le résultat que l’on recherche, on va utiliser une chromatographie préparative dont le but est de purifier une substance et de la séparer d'impuretés ou une chromatographie analytique dont le but est d'identifier et de quantifier une ou des substances chimiques.
On utilise un appareil appelé un chromatographe. L'échantillon que l’on souhaite étudier, contenant une ou plusieurs substances, est entraîné par un courant de phase mobile ou éluant (liquide, gaz ou fluide supercritique) en contact avec une phase stationnaire, fixe, non miscible, emprisonnée dans une colonne ou fixée sur un support (papier, gélatine, silice, polymère…). Chaque substance présente migre à une vitesse qui dépend de ses caractéristiques et de celles des deux phases en présence.
L’image que l’on obtient appelée chromatogramme est un graphique qui traduit la vitesse de migration de chaque substance. Pour analyser ce graphique, on compare chaque vitesse enregistrée avec celle enregistrée en utilisant une solution-étalon, dont on connait la concentration et le nom des substances.
La chromatographie peut être bi-dimensionnelle (couplée à une deuxième) ou être associée à une spectrométrie de masse, pour être plus efficace en termes de séparation et d’identification des substances.
© Véronique Marché
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concrète
Par Véronique Marché - Olfactothérapeute - Médecinhttps://www.linkedin.com/in/véroni... La concrète ou essence concrète est obtenue après utilisation de la méthode appelée « extraction » : une matière première naturelle aromatique, issue de différentes parties du végétal (feuille, fleurs, écorce, racine…), est mélangée à de l’eau et à un ou des solvants volatils (du méthanol, de l’éthanol, du benzène ou du dioxyde de carbone) qui sont portés à 60°C. Ils sont ensuite totalement ou partiellement éliminés. On obtient un extrait appelé concrète.
Les solvants sont choisis en fonction du type de plantes à traiter. L’hexane est privilégié pour les matières premières fraîches, comme les fleurs. L’éthanol est, quant à lui, utilisé de préférence pour les matières premières sèches, les gommes, les résinoïdes.
La concrète obtenue est sous forme solide ou semi-solide. Elle est mélangée à une dose d'alcool que l'on chauffe de façon à éliminer la partie huileuse. Une fois purifiée des composants végétaux et des cires qu’elle contient, la concrète devient ce que l'on appelle l'absolue (sous forme liquide).
Exemples de matières premières traitées par solvants volatils : Le jasmin, la tubéreuse, la jonquille, la rose, la fleur d’oranger, la mousse d’arbre, la feuille de violette, la sauge, le mimosa, le genêt, la fève tonka, la vanille, les résinoïdes...
Ne pas confondre avec la concrète de parfum : nom donné au parfum solide, qui peut être constitué de cire d’abeilles, de cire végétale, d’huile végétale infusés de parfum.
© Véronique Marché
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contre-indication
A l'inverse de l'indication, c'est lorsqu'une thérapeutique peut induire des effets délétères supérieurs aux bénéfices attendus pour le patient, représentant donc un risque. Elle possède différents degrés, on parle alors de contre-indication relative ou de contre-indication absolue. Celle-ci peut dépendre de la molécule en elle-même (toxicité), de la dose, de la voie d'administration (orale, cutanée, parentérale, rectale ...), de l'âge ou du poids du patient, d'éventuelles interactions médicamenteuses, d'antécédents d'allergie, ou encore de l'état physiopathologique.
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coumarine
Par Cueilleur en herbe - Cueilleur- Producteur de produits à base de plante - phytothérapeutecueilleur-en-herbe.fr – www.instagram.com/cueilleur_en_her... Composé aromatique proche chimiquement des lactones que l'on retrouve dans de nombreuses plantes. Son odeur particulière rappel celle de la vanille et du foin coupé. On en retrouve entre autre dans la fève tonka, la Lavande vraie, le Mélilot et bien entendu la Vanille. Elle apporte aux plantes qui en contienne plusieurs vertus médicinales. La coumarine aide à la stimulation du système lymphatique, améliore l'efficacité des macrophages lors de la phagocytose et retarde l'apparition de métastases pour certains cancers comme celui du rein, de la prostate et des mélanomes. La coumarine est également très recherchée par les parfumeurs depuis le 19e siècle. On peut citer les marques Lancôme, Givenchy ou encore Prada comme grands utilisateurs de coumarine.
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